Vous connaissez tous le fameux taxi jaune de New York, le « yellow cab », ou « taxi médaillon ». Il en existe tellement que les rues de la grosse pomme en sont remplies !
Et puis, il faut avouer que leur couleur jaune est fort pratique : cela permet de les repérer de très loin ! De plus, le taxi jaune de New York est relativement peu cher ; la course débute à 2,50$, et n’augmente que de 50 centimes tous les 3 blocs environ.
Aussi, les taxis jaunes new yorkais appartiennent à des sociétés privées agréées par la New York City Taxi and Limousine Commission (la Commission de Taxi et Limousine de New York). Cette dernière ne recense pas moins de 13.200 taxis !
Mais revenons un peu en arrière afin de comprendre comment sont nés ces fameux « yellow cabs », connu à travers le monde entier…
Sommaire
Taxi jaune New York : une histoire à rebondissements
Des taxis électriques
La naissance des taxis new yorkais remonte à la fin du 19ème siècle. La compagnie Electric Carriage and Wagon lança 12 taxis électrique en 1897, avant d’en détenir une centaine deux années plus tard.
Saviez-vous que la première amende pour excès de vitesse aux Etats-Unis fut rédigée en 1899 ? Elle fut reçue par Jacob German, qui conduisait l’un de ces taxis ! Amusant, non ?
Puis, au début du 20ème siècle, la fameuse compagnie de taxis n’en comptait pas moins de 1.000 à son actif.
Malheureusement, la compagnie fut obligée de déposer son bilan suite à la crise bancaire de 1907 qui frappa la grosse pomme.
C’est ainsi qu’un retour à l’utilisation du « cab » tiré par des chevaux se fit, avant qu’Harry N. Allen décida de créer un système de taxi payé au mile. Il commanda donc 65 voitures françaises roulant à l’essence, et ainsi naquit la New York Taxicab Company ! Un an après sa création, la compagnie détenait 700 taxis jaunes.
Puis, durant les années 20, de nombreux industriels se lancèrent dans le business du taxi, très porteur à l’époque. Le plus connu fut Checker Motors Corporations, à l’origine de taxis jaunes et noirs, à l’époque très populaires.
Quelques années plus tard, la ville de New York comptait plus de chauffeurs de taxi (près de 30.000) que de passagers.
Puis, en 1937 fut signée la loi Haas, donnant naissance au système de licences et médailles de taxi, encore en vigueur aujourd’hui.
Une couleur finalement jaune
Mais enfin, pourquoi la couleur jaune ? A l’origine, le taxi de l’époque était soit rouge et vert (New York Taxicab), soit jaune et noir (Checker Motors Corporations). Alors comment est-il devenu LE taxi jaune de New York que nous connaissons tous ?
A Chicago, durant la même période, l’homme d’affaires John Daniel Hertz lança sa compagnie de taxis, la Yellow Cab Company. Et comme son nom l’indique, ses taxis étaient peints en… jaune !
En effet, ce dernier s’était documenté auprès d’une étude réalisée par l’Université de Chicago, qui déclarait que le jaune était la couleur la plus visible de loin. Donc, la plus pratique pour repérer son taxi, non ?
L’entrepreneur étendit ensuite sa compagnie à d’autres villes du pays, dont celle de New York. Puis, en 1967 fut votée une loi imposant à tous les taxis agréés d’être de couleur jaune.
Les marques utilisées pour le taxi jaune de New York
Au début des années 90, la Ford Crown Victoria était la voiture de référence des taxis, de même que certains monospaces. Le Chevrolet Venture, la Toyota Sienna ou le Honda Odyssey étaient notamment très prisés.
Puis, une décennie plus tard, ces modèles furent peu à peu remplacés par la très célèbre Toyota Prius ainsi que le Ford Escape, la Volkswagen Jetta ou le Torota Camry par exemple.
Aujourd’hui, on ne compte pas moins de 12.000 taxis jaunes à Manhattan, ça fait beaucoup n’est-ce-pas ?
Vous savez désormais tout sur le taxi jaune de New York ! Cependant, saviez-vous qu’il existe également des taxis verts à New York ?
Les Boro taxi : le taxi vert de New York
Ces taxis verts, appelés Boro cabs ou Boro taxi, circulent depuis 2012 dans la grosse pomme. Ceci dit, ils ne sont autorisés à prendre des passagers que dans certains boroughs de la ville.
Ainsi, vous pourrez monter dans un taxi vert si vous vous trouvez dans le Bronx ou le Queens, à Brooklyn ou Staten Island. Partout, sauf à Manhattan, finalement.
Vous ne les trouverez pas non plus aux abords des aéroports ni après les 96th East et 110th West Streets.
Taxi New York : conseils pratiques
Enfin, et quoi qu’il en soit, si vous êtes amené à prendre le taxi à New York, n’hésitez pas à le héler en levant votre bras si son voyant est allumé. Cela indique qu’il est libre. Attention cependant : aujourd’hui, les « taxis Médaillon » (les taxis jaunes) sont les seuls à avoir le droit de prendre des clients qui les héleraient dans la rue.
Aussi, une fois dedans, indiquez au chauffeur un croisement de rues en guise de destination. En effet, les new yorkais ne se repèrent pas vraiment grâce aux numéros de rues, comme c’est le cas chez nous. Il faut dire que les rues sont tellement grandes ! Prenez donc le pli et parlez en intersection.
Ceci dit, mon petit conseil serait de bien attendre d’être installé dans le taxi avant d’indiquer votre destination. En effet, les chauffeurs n’auront pas le droit de vous refuser la course une fois que vous serez à l’intérieur. Cela ne serait pas le cas si vous êtes encore en dehors du véhicule.
Enfin, n’hésitez pas à consulter mon article sur toutes les informations pratiques concernant les taxis new yorkais. Vous en saurez notamment un peu plus concernant les tarifs appliqués pour vous rentre à l’aéroport, ou comment payer.